Cultiver la douceur et le soutien autour de soi : une force essentielle en période d’attente et d’incertitude

Laurence Chauvier Coaching Wavre

Il existe des moments où la vie semble tenir son souffle.
Des périodes où les pensées tourbillonnent, où les émotions débordent, où chaque minute paraît une éternité.

C’est exactement la traversée que je vis en ce moment.
Je sais désormais que j’ai un cancer du sein, une réalité tombée comme un coup de tonnerre dans ma vie.
Et maintenant, j’attends les deux derniers résultats pré-opératoires.
Ce sont eux qui détermineront le traitement post-opératoire : chimio ? radiothérapie ? hormonothérapie ?
Ce flou, suspendu entre ce que je sais et ce qui n’est pas encore défini, crée une tension émotionnelle très particulière.

Et dans cet entre-deux, une émotion s’est dévoilée comme prévu :
la colère.

La colère : une étape normale (et nécessaire) de la courbe du deuil

Dans son modèle devenu célèbre, Elisabeth Kübler-Ross décrit les étapes traversées après un choc, une annonce difficile, une perte symbolique ou réelle.
Ces étapes ne concernent pas seulement le deuil d’une personne — mais aussi le deuil d’une santé, d’une normalité, d’une insouciance.

Parmi ces étapes, il y a :

  • le déni,

  • la colère,

  • la peur ou la tristesse,

  • la négociation,

  • l’acceptation.

On ne les traverse pas en ligne droite.
On navigue entre elles, parfois plusieurs fois par jour.

Et aujourd’hui, je me trouve au cœur de cette colère chaude, vivante, brûlante.

Colère contre le cancer.
Colère contre l’injustice.
Colère contre l’incertitude.
Colère contre le fait de devoir “attendre encore” ces derniers résultats qui structurent toute la suite.

Mais j’ai compris que pour ne pas m’enfermer dans cet état, j’avais besoin de soutenir cette colère avec autre chose.

Quelque chose de plus tendre.
De plus humain.
De plus doux.

Cultiver la douceur et le soutien autour de soi

Lorsque la vie impose une traversée difficile, la douceur devient un outil thérapeutique.
Et le soutien — même minuscule — devient une ancre.

Cette solution n’est pas un concept abstrait.
Elle est une pratique, un art de vivre, parfois un acte de résistance.

1. S’appuyer sur un cercle de soutien (même minuscule)

Dans ces moments-là, on n’a pas besoin d’un village entier.
Souvent, une ou deux présences vraies suffisent.

Les bonnes personnes sont celles qui :

  • ne minimisent pas ce que tu vis,

  • n’exigent pas que tu sois forte,

  • n’évitent pas les sujets difficiles,

  • ne te disent pas “ça va aller”,

  • t’offrent une écoute sans agenda,

  • savent être là… vraiment là.

Des phrases simples, qui réchauffent :

“Tu as le droit d’être en colère.”
“Je marche avec toi dans cette attente.”
“Tu n’es pas seule.”

Ce soutien ne supprime pas la douleur, mais il l’adoucit.
Il te permet de respirer au lieu de t’effondrer.

2. S’offrir de la douceur même lorsqu’on se sent en feu

La colère pousse à se crisper, se contracter, se durcir.
Mais c’est justement à ce moment-là que la douceur devient un acte de guérison.

Ce peut être :
✨ un plaid chaud autour des épaules,
✨ un thé réconfortant,
✨ une promenade lente,
✨ une musique enveloppante,
✨ un bain chaud,
✨ un moment hors du temps,
✨ un câlin,
✨ la permission de faire… moins.

La douceur, c’est aussi s’autoriser à dire :
👉 “Aujourd’hui, je fais ce que je peux.”
👉 “Je suis déjà assez.”
👉 “Je mérite de me ménager.”

Chaque geste de tendresse envers soi est une résistance contre l’effondrement.

3. Exprimer ses émotions au lieu de les encapsuler

Tu n’as pas à “bien vivre” la situation.
Tu n’as pas à être forte, courageuse, exemplaire.

Tu as juste à être vraie.
Et parfois, ça ressemble à :
“Je suis en colère.”
“J’ai peur.”
“Je me sens vulnérable.”

Dire l’émotion, c’est la faire circuler.
La garder pour soi, c’est la laisser grossir dans l’ombre.

S’exprimer, c’est s’alléger.

4. Pour l’entourage : comment soutenir sans blesser

L’entourage veut aider, mais souvent ne sait pas comment.
Alors voici deux conseils essentiels.

La présence plutôt que les phrases

Évitez les :
❌ “Ça ira, ne t’inquiète pas.”
❌ “Pense positif.”
❌ “Je connais quelqu’un qui…”

Ces phrases peuvent blesser sans le vouloir.

Préférez :
✔️ “Tu veux parler ou qu’on soit juste ensemble ?”
✔️ “Je suis là pour toi, même dans le silence.”
✔️ “Comment puis-je t’aider aujourd’hui ?”

Proposer des actes concrets

▶ Un repas déposé sur le pas de la porte
▶ Un trajet
▶ Une promenade
▶ Une présence silencieuse
▶ Une distraction légère

Ce qui compte, ce n’est pas la forme mais la qualité du lien.

Conclusion : la douceur comme antidote à l’incertitude

Je n’ai pas le contrôle sur ces résultats.
Je n’ai pas le contrôle sur la suite du traitement.

Mais j’ai le contrôle sur la manière dont je m’entoure, dont je me parle, dont je me  traite, dont je laisse la douceur m’envelopper.

La colère n’est pas un problème.
Elle est une étape.
Mais la douceur — elle — est un choix.

Et dans cette attente entre diagnostic confirmé et traitement à définir, je choisis chaque jour d’avancer un millimètre, de rester vivante dans mes sensations, et de m’autoriser le soin, la tendresse, et le soutien.

Et vous ?

Avez-vous déjà vécu une attente médicale difficile ?
Comment votre entourage vous a-t-il aidé — ou pas ?
Qu’est-ce qui vous a apporté de la douceur dans la tempête ?

Votre témoignage pourrait soutenir quelqu’un qui traverse cette épreuve en silence.

👉 Si vous vivez actuellement une période d’incertitude, sachez que vous n’êtes pas seul(e).
Je peux vous accompagner à apaiser votre mental, accueillir vos émotions et vous reconnecter à votre force intérieure, même dans l’inconnu.

Contactez-moi pour un espace doux, sécurisant et profondément humain. 🌿💗

temoignage
"Avant de commencer mon accompagnement avec Laurence, je me sentais complètement submergée. Entre mon entreprise, ma vie de maman et mes attentes personnelles, j’avais l’impression de courir après le temps sans jamais m’arrêter. Je me sentais bloquée, incapable de prioriser, et j’étais constamment sous pression. Laurence m’a guidée avec une bienveillance incroyable. Grâce à ses outils et à son écoute, j’ai pu identifier ce qui me freinait réellement : le driver « sois parfaite » qui m’obligeait à vouloir tout faire parfaitement, tout le temps. Avec elle, j’ai appris à reconnaître ce schéma, à comprendre ses avantages/inconvénients, à reprogrammer mon comportement et à m’en libérer. Aujourd’hui, ma vie a changé. Je me sens beaucoup plus sereine et alignée avec mes priorités. J’ai retrouvé du plaisir dans mon quotidien, une confiance en mes choix, et même ma famille a remarqué que je suis plus présente et épanouie. L’accompagnement avec Laurence a été une vraie renaissance pour moi. Si vous hésitez encore, je ne peux que vous encourager à faire ce pas pour vous-même. Vous méritez de vivre pleinement et de transformer vos blocages en opportunités. Merci infiniment, Laurence, pour tout ce que tu m’as apporté !"
Claire, 38 ans
Maman et entrepreneuse
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